Le Pi zero V1 et V2

le Pi zero non W

Le modèle V1 est le plus petit des raspberrys. Il remplace le Pi1 devenu vraiment obsolète, les autres versions plus puissantes on totalement enlevé l’intérêt de ce modèle. Mais pour des utilisations qui ne demandent pas beaucoup de ressources, le l’OS 32 bits peut suffire, et dans ce cas le Pi zero est mieux calibré. Il comporte bien sur un GPIO conforme à tous les raspberrys, mais il ne comporte que deux interfaces:

  • une interface HDMI
  • une interface USB

C’est une prise (un port physique) mini HDMI qui est implantée. Elle a l’avantage d’être plus robuste que les prises micro HDMI des Pi4. De même ce sont deux prises micro USB en entrée USB et en entrée 5V. Ce type de connecteur est très fragile au point de vue mécanique. Ainsi, alimenter ce genre de raspberry par les broches +5V et masse du port GPIO est certainement une très bonne idée. Brancher et débrancher la micro USB d’alimentation 5V est une action plus que fréquente, cela peut mettre en péril ce connecteur par nature très fragile. En comparaison, le connecteur micro USB situé juste à côté de celui d’alimentation 5V subira beaucoup moins de contraintes.

L’objectif du constructeur de réduire le plus possible la taille de ce plus que micro ordinateur, a imposé certainement ces choix.

Il faut bien reconnaître qu’avec la multitude de genre d’hubs USB qui existent, cet inconvénient est supportable.

Ce type de pi zero non W est sans interface WIFI. Pour des usages où la WIFI n’est pas requise, il est toujours possible de brancher sur le port GPIO un module (un shield si vous préférez cette appellation) d’interface ethernet avec un connecteur RJ45. Ce qui évite de passer par le seul connecteur USB

Si le V1 est en 32 bits, le Pi zero V2 est en 64 bits. Il a la puissance du Pi3, mais dans le même esprit que son frère en V1, c’est à dire minimaliste au point de vue interfaces. Mais il ne faut pas s’y tromper, c’est une petite bombe quant à sa vitesse. Il est absolument idéal pour un node AX25 par exemple. Pour bien des usages radioamateurs, je le conseille.

A propos f6daa

je suis en retraite depuis 2014. J'ai fait l'essentiel de ma carrière dans la recherche pétrolière à la CGG (Compagnie Générale de Géophysique). Mes 6 dernières années d'activité, je les aie passées dans le service informatique de l'Hopital de Châteaubriant en Loire-Atlantique.
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